Les auteurs de l'initiative fondent leurs exigences sur le fait qu'une interdiction générale de la fécondation in vitro et des méthodes hétérologues serait le seul moyen fiable d'empêcher des abus dans le domaine de la procréation médicalement assistée. Cet argument ne tient pas: La Suisse fixe d'ores et déjà des limites claires et très strictes à la procréation médicalement assistée: d'une part à travers l'article 119 existant de la Constitution (ancien article 24^novies de la Constitution fédérale) et, d'autre part, à travers la loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA).